L’ours polaire est capable de ne rien manger pendant plusieurs mois ! Pour l'ours polaire, le réchauffement de la planète lui cause bien des problèmes puisque la banquise fond. L'actuelle disparition à un rythme accéléré de la banquise arctique menace directement la survie de l'espèce, l'ours blanc pourrait ainsi s'éteindre avant la fin du XXIe siècle. Le sommet de la chaîne alimentaire. L'UICN/SSC PBSG (Polar Bear Specialist Group), un important corps international de recherche et de gestion sur l'ours blanc, reconnaît actuellement une vingtaine de sous-populations dans le monde[30],[31]. Il se nourrit de phoques, de poissons, dâ oiseaux de mer et de rennes. Animal charismatique, l'ours blanc a un fort impact culturel sur les peuples inuits, qui dépendent toujours de sa chasse pour survivre. Dans un article largement cité de 1996, une comparaison de l'ADN mitochondrial de différents ours bruns de l'île Amirauté (en) et des îles Baranof et Chichagof de l'Alaska montre que ces groupes d'ours partagent un ancêtre commun plus récent avec les ours blancs qu'avec les autres populations d'ours bruns du monde[23]. Stéphanie Ledu et Delphine Vaufrey (Illustrations), Union internationale pour la conservation de la nature, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Fiches d'information sur les mammifères : L'ours blanc, BBC - Science & Nature - Wildfacts - Polar bear, http://pbsg.npolar.no/export/sites/pbsg/en/docs/PBSG13proc.pdf, http://pbsg.npolar.no/export/sites/pbsg/en/docs/PBSG14proc.pdf, https://portals.iucn.org/library/node/47667. Pour exemple, en 2007, les femelles de la baie d'Hudson avaient une masse moyenne de seulement 230 kg, contre 300 kg dans les années 1980[11]. L'une des plus célèbres représentations artistiques de l' Ours blanc (Pompon) est sans conteste la sculpture en taille réelle effectuée par François Pompon en 1922, où l'artiste, dans un style devenu sa marque de fabrique, représente un ours légèrement stylisé et aux pattes disproportionnées, ce qui lui donne une saisissante impression de vie. De nombreux cinéastes rêvent de l'image parfaite : un poisson qui se jette directement dans la gueule d'un ours brun affamé. Cependant, une perte de poids est constatée chez les ours blancs en raison d'une difficulté accrue d'accès aux phoques, probablement exacerbée par la compétition pour une même nourriture, situation qui risque d'être encore aggravée par le réchauffement : Cette interprétation est cependant contestée par d'autres spécialistes, qui expliquent qu'il y a là une question de perspectives comportant une part de déni (comme celui de certains spécialistes concernant la baisse du stock de morues des Grands Bancs de Terre-Neuve dans les années 1980) et de facteurs sociopolitiques et économiques liés à l'exploitation des ressources du grand-nord[32]. Les sous-populations suivantes font partie des plus connues : Parmi ces sous-populations, treize sont présentes au Canada, totalisant environ 15 000 individus en 2007[32]. En 1993, Coca-Cola a abondamment utilisé l'image d'un ours blanc pour une de ses campagnes de publicité[84], mais l'ours y était montré avec des manchots, alors que ces animaux antarctiques vivent naturellement dans des régions opposées. Contrairement aux griffes des félins comme le chat ou le lion, les griffes de l'ours ne sont pas rétractiles. La femelle peut jeûner près de huit mois avant de mettre bas ses petits, habituellement deux oursons pesant entre 600 et 700 g. Elle retourne ensuite rapidement sur la banquise pour chasser le phoque, sa nourriture favorite, ou attraper du poisson. En 1994, les États-Unis modifièrent le Marine Mammal Protection Act pour permettre l'importation de trophées d'ours blancs et préparer le terrain à une éventuelle augmentation de la chasse. Ils peuvent sans problème être plus rapides qu'un homme à la course. Il chasse aussi bien sur terre que dans la mer. Une telle coloration est mimétique, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un camouflage pour pouvoir s'approcher plus facilement de ses proies[13]. En captivité, il supporte mal la chaleur, bien que dans sa fosse, on installe un réservoir d’eau fraîche. Aucune de ces deux espèces de phoque ne se retrouve en l'absence de banquise, ce qui limite l'aire de chasse de l'ours blanc, mais l'ours blanc est opportuniste[43]. L'ours polaire mange-t-il des phoques ? Pourvu d'une courte queue et de petites oreilles[1], il possède une tête relativement petite et fuselée ainsi qu'un corps allongé, caractéristiques de son adaptation à la natation. La fourrure blanche des adultes semble de couleur crème à jaune contre la blancheur éblouissante de leur habitat, la banquise arctique. Peut-il manger des fruits et légumes ? Bien que cette zone soit l'objet d'importants enjeux politiques, ces pays ont réussi à préserver une certaine collaboration pour la défense de l'ours blanc. Elle … De plus, les braconniers le chasse pour sa fourrure et sa peau. Excellents nageurs grâce à leur couche de graisse, ils peuvent être vus en pleine mer à des kilomètres de toute terre. En 1973, les … En réalité, les poils ne sont pas pigmentés en blanc : ils sont non pigmentés, donc incolores, translucides et creux. L’ours polaire est le plus grand ursidé de la planète ainsi que le plus grand prédateur de l’Arctique. Les populations les plus nombreuses se trouvent[40] : L'étendue du territoire de l'ours blanc est limitée par la disponibilité de bancs de glace flottant sur la mer, utilisés comme plates-formes de chasse au phoque, sa principale nourriture, mais aussi comme espace de repos. Les derniers recensements publiés (en 2016) n'ont toutefois pas montré de diminution de la population, celle-ci restant aux alentours de 21000 à 30000 individus[38]. http://www.iucn.org/themes/ssc/redlist2006/going_updown.htm, Ours blanc: WWF hostile à l'interdiction totale du commerce international, Des chasseurs de trophées posent avec des ours polaires tués dans l’Arctique, Le carcajou (Gulo gulo) appartienne à la famille de la belette (les mustélidés) : comportement, « Arctique : Les dessous géopolitiques de la protection de l'ours polaire », Article du Frontier Center for public policy de janvier 2009, Les ours polaires n’ont rien à faire dans les zoos, Berlin Zoo Stock Leaps as Polar Bear Fever Grows, Haribo expands Knut gummy bear production, Ours blanc - Vikidia, l’encyclopédie des 8-13 ans, Ours blanc — Wikimini, l’encyclopédie pour enfants, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ours_blanc&oldid=180049090, Recension temporaire pour le modèle Article, Article contenant un appel à traduction en anglais, Page utilisant plus de deux colonnes de références, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page utilisant le modèle Autorité avec un paramètre local, Portail:Conservation de la nature/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, moins de disponibilité des espèces proies. Pour être plus précis, il vit dans le pôle Nord. L’animal possède une fourrure blanche lui permettant de se fondre dans son environnement naturel. Peut-il s'accommoder dans toutes les conditions climatiques ? Les matières toxiques répandues dans la mer sont consommées par le phytoplancton, puis le zooplancton, qui sont à leur tour consommés par les poissons, qui sont eux-mêmes mangés par les phoques, ces derniers étant la proie des ours. Qui sont ses principaux prédateurs ?Réponse de la rédaction : L’ours polaire, à l’état adulte, n’a pas de prédateur, à l'exception de l'homme, qui a envahi et a pollué son territoire. L'année suivante vit la création de l'International Agreement on the Conservation of Polar Bears (Traité international sur la conservation des ours polaires, également connu sous le nom d'Accord d'Oslo)[56], signé par les 5 nations dont les territoires arctiques sont habités par cette espèce : États-Unis, Canada, Norvège, Danemark (via le Groenland) et Russie (à l'époque encore l'URSS). L'Union internationale pour la conservation de la nature UICN estime la population d'ours blancs à environ 26 000 individus[3]. Steven S. Zumdahl, Jean-Marie Gagnon, Maurice Rouleau. Ceux-ci peuvent se trouver même sur sa banquise. Par contre, les oursons sont chassés par d’autres animaux comme les renards et les loups arctiques. Les trois autres populations en déclin sont celles de la mer de Baffin et du bassin Kane – partagé entre le Groenland et le Canada – et de la Baie de Norvège au Canada. Au-delà du spectre visible, une caractéristique des poils est qu'ils absorbent les rayons violets et ultraviolets - ce qui serait dû aux protéines de kératine qui les composent, lesquelles ont la propriété d'absorber les ultraviolets[14] - c'est pourquoi la fourrure de l'ours a souvent des reflets jaunâtres. Par exemple, au Canada, un ours blanc femelle a pris plus de 400 kg en neuf mois. Il trouve l’eau dans la nourriture qu’il mange. D’ailleurs, il est devenu le symbole de la puissance et de la résistance de l’Arctique. Dans les années 2000, la population des ours blancs est estimée entre 21 500 et 25 000 individus dont 60 % vivraient au Canada et 25 % en Alaska[33]. Voici la fiche documentaire sur lâ ours polaire . L'ours blanc est le symbole de plusieurs zoos[80], tel que celui de Saint-Félicien au Québec ou de Berlin avec l'ourson Knut, mais aussi de régions comme le Groenland. Mais le docteur Mitchell Taylor (en) et d'autres spécialistes de la faune arctique estiment néanmoins que la situation est loin d'être dramatique[76]. Elles ont rarement plus de 2 petits, à raison d'une mise bas tous les 3 ans[45], qui viennent au monde lorsque la femelle hiberne dans sa tanière au mois d'octobre et se contentent du riche lait maternel pendant plusieurs semaines[45]. Parfois il … C’est un superprédateur car il est au sommet de la chaîne alimentaire. En réalité, la nourriture des ours est très variée et elle changera selon toute une série de facteurs. Prédire l'avenir est toujours incertain, même s'il est clair que l'habitat de l'ours blanc évolue vite et défavorablement. L'ours blanc apparaît dans d'autres histoires de la mythologie des autochtones d'Alaska. C’est l’un des meilleurs endroits pour voir ces ours dans leur environnement, particulièrement à leur arrivée en automne, alors qu’ils attendent que la baie d'Hudson gèle, afin de pouvoir y chasser le phoque[5]. L'ours polaire est un mammifère vivant dans les régions arctiques du globe (au pôle Nord). L’ours polaire est un animal solitaire. Quelles sont les conséquences de la disparition de l'ours polaire sur l'écosystème ?Réponse de la rédaction : On ne sait pas exactement quelles sont les conséquences de la disparition de l'ours polaire sur l'écosystème marin arctique. Cependant, la disparition de la banquise, terrain de chasse et de reproduction et de vie (élevage des petits) de l'ours, entraînerait à plus long terme son déclin. Ces animaux doivent alors s'épuiser à nager en pleine mer pour trouver des plaques de glace hospitalières ou regagner la terre ferme, ce qui peut leur être fatal. On estime que l'espèce pourrait disparaitre d'ici un siècle à cause de la réduction de la superficie et de la qualité de son habitat[48],[49]. Lâ été, il peut se nourrir de baies et de végétations diverses. [pas clair]. Le réchauffement climatique restreint donc dangereusement l'habitat vital de l'espèce. L'ours blanc et le grizzli ont divergé génétiquement il y a 200 000 ans, mais peuvent encore s'hybrider pour donner un animal connu dans les pays anglophones sous le nom de grolar ou de pizzly, « ours polaire » se disant « polar bear » en anglais. Il se déplace selon l’état de la banquise dont dépend l’abondance des phoques. Les ours blancs apparaissent dans les toundras enneigées, les montagnes enneigées et dans les biomesde stalagmites de glace dans des groupes de deux maximum. À cause du réchauffement climatique et de la fonte des glaces, l'ours blanc éprouve de plus en plus de difficultés à chasser les phoques. Il en est de même concernant la continuation de la chasse aux trophées[64]. Un poisson rouge peut-il voir à travers son bocal ? Leur masse ne les empêche pas d'être très véloces sur la terre ferme. Elle considère l'espèce comme vulnérable (VU), principalement en raison du réchauffement climatique et du bouleversement de son habitat qui en résulte. 4) Non L’ours polaire bois très peu, l’eau de mer étant trop salée pour lui et il ne touche ni à la neige ni à la glace. Arrive enfin l’ours polaire qui se nourrit de phoque. Après leur naissance, les petits oursons ne sortent de leur caverne qu’au bout de 3 ou 4 mois. L'ours blanc (Ursus maritimus), aussi connu sous le nom d'ours polaire, est un grand mammifère omnivore (à prédominance carnivore) originaire des régions arctiques. Ses yeux, son museau, ses pattes et son coussinet sont tous noirs. Deux espèces de phoques constituent l'essentiel de son régime : Phoca hispida, qui atteint 60 kg, l'espèce la plus nombreuse en Arctique et formant sa proie principale, et Erignathus barbatus, pouvant dépasser 400 kg. En général, l'ours polaire est le plus gros des huit espèces d'ours. … L’ours polaire est un animal solitaire. En 1972, les États-Unis ont signé le Marine Mammal Protection Act parce que la population de nombreuses espèces marines avait décru drastiquement. Ainsi, dès 1956, en pleine guerre froide, les scientifiques de ces pays peuvent travailler ensemble sur ce sujet, et en 1968, dans le cadre de l’Union internationale de conservation de la nature (UICN) se crée le Polar Bear Specialits Group (PBSG)[68]. Les premiers signes de déclin ont été observés dans les zones les plus méridionales de son implantation, comme la Baie d'Hudson, et selon une étude publiée en 2016, aucun refuge de l'ours blanc n'est désormais à l'abri des effets du changement climatique. En dépit de leur récente séparation au cours de l'évolution, ces deux espèces exploitent des sources d'énergie extrêmement différentes. Il semble cependant qu’elles ne soient pas très graves, puisque d’autres espèces de l’écosystème, qui constituent les principales proies de l’ours polaire (le phoque barbu, le phoque annelé, le morse), sont elles aussi menacées par le réchauffement climatique. Ses yeux, son museau, ses lèvres, sa peau et ses coussinets sont noirs. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. A l’âge adulte, les mâles pèsent entre 400 et 600 kg et mesurent 2 à 3 mètres de haut. Curieusement, l’expérience a montré que le cadavre d’un chien n’était pas consommé. Le mode de vie de l'ours blanc est très différent de celui de son cousin, l'ours brun. En fait c’est la lumière qui donne la couleur blanche aux poils. 2002. Sa fourrure est si isolante qu'il lui arrive de souffrir de la chaleur. Les estimations datant des années 1980 faisaient état d’un effectif compris entre 20 000 et 24 000 individus[39]. Ce mythe est bien connu, y compris chez d'autres peuples arctiques avec de légères variantes[79]. En tant que consommateur de poissons, l'ours blanc ingère de grandes quantités de vitamine A qu'il stocke dans son foie. À la naissance, les oursons ne pèsent que 600 à 700 g[8]. En 2005, un rapport d'experts alerte sur le risque de déclin des populations d'ours blancs à la suite de la réduction de la surface de la banquise de l'Arctique, consécutivement au réchauffement climatique. Auparavant classée dans la catégorie « risque faible, dépendant des efforts de conservation » selon la liste rouge établie en 1996, l'espèce se trouve désormais dans la catégorie « vulnérable »[47]. Lorsqu'il chasse, il cache son museau avec ses pattes, ce qui le trahirait sinon. Les scientifiques rejettent, dans la situation actuelle, cette idée. Mais, outre le fait que ce processus fonctionnerait alors dans les deux sens en favorisant le refroidissement nocturne, cette hypothèse est contredite par des études plus récentes[16],[14]. La femelle ne pèse que que 350 kg au plus pour une taille de 1,80 à 2 mètres. Il y a aussi eu le cas d'un Gulo gulo tuant un ours polaire adulte, en lui agrippant le cou pendant de longues minutes jusqu'à l'étouffer[67]. On suppose que cela est une forme d'attrait pour les femelles, à la manière de la crinière du lion[19]. L'ours blanc est une espèce vivant autour du pôle nord, au bord de l'océan Arctique, dont l'habitat se limite quasiment à la banquise. Son milieu naturel se trouve être les banquises. Réponse de la rédaction : Il explore une aire géographique assez vaste autour de sa banquise en mouvement, et grâce à son odorat et expérience, il repère facilement la présence des phoques et d’autres mammifères marins, qu’il chasse. L’eau glisse sur les jarres, et, après une baignade, l’ours blanc, à la façon d’un chien, se secoue pour ne pas trop prendre froid. Une fois à terre, il entre alors en « hibernation itinérante » : bien que restant en activité, son métabolisme ralentit sensiblement, permettant ainsi d'économiser énergie et réserves. Les jeunes phoques et leurs mères constituent la composante principale du régime printanier des ours blancs, sauf pour les oursons qui sont allaités. Les jeunes prennent leur indépendance tardivement, car l'ourse s'occupe de toute leur éducation, leur apprenant la chasse et le choix d'une tanière. Les ours blancs ont cependant la possibilité de produire une descendance fertile en s'accouplant avec des ours bruns[21], suggérant qu'ils ont un ancêtre commun proche[22]. Seule la femelle "hiverne" après avoir donné naissance à ses petits : la température de son corps ne baisse pas et elle peut se réveiller rapidement si besoin. De nombreuses associations de protection de la nature et des animaux craignent que le réchauffement climatique n'ait un impact négatif énorme quant à la survie des populations d'ours blancs.
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