France's world newspaper, 15 juillet 1954. En 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le conflit avec l’empire du Japon aboutit à la désorganisation complète de l’administration coloniale française en Indochine. A l'été 1947, un accord entre France-Soir et L'Intransigeant, permet d'utiliser le second par une ligne politique semblable à celle de Paris-Presse ce qui lui prend des lecteurs et le met en difficultés[124] et l'obligeant le 30 septembre 1948 à fusionnner avec ce rival pour devenir Paris-Presse-L'Intransigeant[125]. Or, cette politique d'endiguement coûte cher, et la France affirme ne pouvoir se livrer seule à cette croisade d'un nouveau genre contre l'ennemi commun des démocraties occidentales, ce qui lui permet d'obtenir une importante aide américaine ; en 1953, les dépenses consacrées à l'Indochine se montent à 285 milliards de francs pour la France, 35 milliards pour les États associés (Viêt Nam, Laos et Cambodge), et 269 milliards pour les États-Unis (119 milliards d'aide militaire et 150 milliards d'aide financière). En perte de vitesse, mais moins que le MRP, aux législatives de 1951, elle a vu 3 ans avant son leader historique Léon Blum signer en 1948 un article dans le grand quotidien du parti Le Populaire pour demander des négociations avec le Việt Minh[83]. Même si la Flandre est moins concernée que Bruxelles et la Wallonie[47], une influence déteint sur les catholiques français, d'autant qu'elle est relayée par des journaux de province de gauche mais sans liens politiques comme Indépendance, quotidien de Charleroi proche des milieux de la Résistance, à la ligne anticolonialiste également affirmée[47]. Find the perfect Guerre D Indochine stock photos and editorial news pictures from Getty Images. À compter de 1950 et dès le début de l'année, le conflit est contesté par des actions violentes lors de la grève des dockers de 1949-1950 en particulier à Marseille mais aussi dans de nombreux ports de France. nécessaire]. new old stock. Il l'enregistre quelques semaines plus tard[179], mais le Comité d'Écoute Radiophonique interdit sa diffusion[179], tandis que le maire de Dinard, Yves Verney, envoie des manifestants perturber sa tournée[179]. La guerre en Indochine by Georges Fleury — not in English Common Knowledge: 1954: L'Empire embrasé : 1946-1962 by Jean Planchais — not in English Common Knowledge: 1954: The French Art of War by Alexis Jenni: 1946 - 1954 Les partisans de l'Indochine française au sein du monde catholique ont tenté de mobiliser l'opinion publique mais se heurtèrent à d'autres catholiques, de France comme d'Indochine, et aux principes édictés par le pape Benoît XV (1914-1922) d’abandonner progressivement la logique colonialiste[34]. Windrow, Martin (2004). Témoignage de médecin-chef de bataillon Jean Thuriès. Quantity available: 1. La mobilisation contre la Guerre sera cependant renforcée en 1953 par des intellectuels qui n'ont pas ou plus de liens avec le PCF, comme Jean-Marie Domenach et la revue Esprit, Jean Cocteau, Hervé Bazin, Francis Jeanson, Michel Leiris, Jacques Prévert, Vercors ou Jean-Paul Sartre, au moment précis où le soutien public du PCF aux purges staliniennes de la fin 1949 en a éloigné de lui un bon nombre. En 1952, deux ans avant la fin, seuls les électeurs RPF sont majoritairement (52 %) pour continuer l'effort de guerre mais en mai 1953[60], il n'y a plus un seul électorat favorable à la guerre: c'est le cas de seulement 18 % des électeurs SFIO, 28 % des RGR, 30 % des MRP, 29 % des « modérés » et 46 % des RPF. Ho Chi Minh appelle tout le peuple vietnamien à se soulever contre la présence française : « […] Que celui qui a un fusil se serve de son fusil, que celui qui a une épée se serve de son épée… Que chacun combatte le colonialisme. La grève des dockers de 1949-1950 en France est principalement dirigée contre le conflit indochinois, en bloquant les expéditions de matériel militaire. Mais la principale demande des communistes, l'indépendance (doc lap en vietnamien), n'est pas satisfaite. Parmi les actes d'opposition à la guerre, on peut citer : Durant le conflit, le Việt Minh effectue de nombreuses prises d'otage, incluant des civils. La guerre d'Indochine a en fait été perdue en octobre 1950, car les troupes françaises évacuèrent toute la région bordant la frontière chinoise et ne contrôlèrent plus au Tonkin que le delta du fleuve Rouge et quelques gros postes. CNRS, "Punir les opposants - PCF et procès politique (1947-1962)" par Vanessa Codaccioni, aux Editions du CNRS, 2013, "J'ai cru au matin", par Pierre Daix, Editions Robert Laffont 1976, « Andrée Viollis et la question coloniale » par Anne Renoult, diplômée d’études approfondies, Couverture de SOS Indochine par la presse coloniale des années 1930, "TOUS LES COMBATS DE MADELEINE RIFFAUD", dans, "Madeleine Riffaud: L'esprit de résistance" par Isabelle Mons, 2019, Répertoire pratique de la presse, Écho de la presse et de la publicité, Paris 1955, Interview du FTP Louis Gendillou, par Vincent Goubet pour son film « Faire quelque chose », "L'opposition M.R.P. dtic ad0804377: lessons from the indo-china war. Sur le terrain, des militaires communistes ou communisants et anciens résistants désertèrent ou s'engagèrent dans le Việt Minh[169]: « Il arrive justement où tu ne peux plus supporter le travail qu'on te fait exécuter… Le drapeau rouge, nos adversaires — les « Viet » comme ils disaient à l'armée — l'arboraient fièrement en nous donnant l'assaut ! Dean Acheson, le nouveau Secrétaire d'État de l'administration Truman avait dès le 1er décembre 1949 réclamé à la France un calendrier menant à l'indépendance du Vietnam, sous la supervision d'une commission internationale et dès l'été 1949 réclamé que le dossier passe du ministère des colonies à celui des Affaires étrangères[83]. Les civils français et les « Indochinois » sympathisants furent enfermés dans des camps de détention dirigés par la Kenpeitai (police ou gendarmerie militaire japonaise), torturés pour nombre d'entre eux, affamés et abandonnés. Lai-Chau. fasicule iii) item preview Tout en continuant les coups de main et les embuscades, l’armée populaire se retire pour se préparer à des opérations à une plus grande échelle. Dien Bien Phu is the site of the most famous battle of Ho Chi Minh, which was won over the French in 1954. Le reporter Jean Lartéguy, futur Prix Albert-Londres (1955)[50], est aussi un ex-militaire devenu correspondant de Paris-Presse. Franck Mirmont, en collaboration avec Heinrich Bauer, Jean Carpentier, Jean Guêtre, Pierre Latanne, Bernard Ledogar, Jean-Louis Rondy. Après avoir animé une émission de dédicaces aux militaires, il devient correspondant de guerre[43]. Join for FREE at PremiumSale.com and start bidding today on top domains while they are still available.. dienbienphu.org. L'amiral Thierry d'Argenlieu a pesé lui-même chaque mot[réf. Les accords de Genève du 24 juillet 1954 reconnaissent l'indépendance du Laos, du Cambodge et le partage temporaire du Viêt Nam en deux zones de regroupement militaire (l'Armée populaire vietnamienne au nord du 17e parallèle, et le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient au sud de cette zone de démarcation militaire). D’une guerre coloniale à un conflit international, 3. En 1955, la guerre du Viêt Nam éclate. tandis que Jacques Madaule, maire d'Issy-les-Moulineaux, réunit le 19 février 1950 des catholiques pour la paix en Indochine dont des MRP[153], parmi lesquels André Denis. La guerre d’Indochine ou guerre d'indépendance d'Indochine, également désignée au Viêt Nam comme la guerre de résistance antifrançaise ou encore la première guerre d'Indochine dans le monde anglo-saxon, est un conflit armé qui se déroula de 1946 à 1954 en Indochine française (ou Fédération indochinoise) : actuels Vietnam, Laos et Cambodge. Pour lui comme pour le directeur Hubert Beuve-Méry, l'Indochine ne peut être conservée dans l'Empire colonial[73], mais Le Monde cultive tout d'abord une forme de pluralisme, publiant aussi un éditorial de Rémy Roure, journaliste chevronné issu du MRP, allant dans le sens inverse[73]. Les derniers mois de la guerre sont les plus délicats : alors que Decoux pense qu'il suffit que l'Indochine attende la défaite, alors prévisible, du Japon pour revenir dans le giron de la France, les gaullistes sont partisans de faire participer la région à la lutte contre le Japon afin d'arriver en meilleure position à la table des négociations de l'après-guerre, d'autant que le président américain Franklin Delano Roosevelt se montre favorable au démantèlement des empires coloniaux. Date : 10/01/1955 Country/Region : INDO-CHINA. Les livres parus juste après 1954, moins nombreux, se polarisaient sur la Bataille de Dien Bien Phu, via des autojustifications de militaires. C’était « le combat du tigre et de l’éléphant » annoncé par Hô Chi Minh : le tigre tapi dans la jungle allait harceler l’éléphant figé qui, peu à peu, se viderait de son sang et mourrait d’épuisement. Les Français établissent un certain nombre de postes avancés qui reçoivent des prénoms féminins, et qui tombent les uns après les autres aux mains du Viêt-minh : Béatrice dans la nuit du 13 au 14 mars 1954, qui marque le début du siège, Gabrielle le lendemain, puis Anne-Marie, Isabelle… Un moment, il est envisagé de dégager la position grâce à des bombardements massifs effectués par les Américains (opération Vautour), mais ce projet n'a pas de suite, les États-Unis craignant de s’engager dans une nouvelle guerre de Corée. L'assaut final a lieu le 6 mai 1954 ; il coûte la vie à 4 500 soldats français et à 8 500 combattants du Viêt-minh. octobre 2017. Il observe que l'armée française emploie, via la Légion étrangère, « « des Allemands, anciens soldats de l’Afrika-Korps de Rommel, faits prisonniers en Afrique »[47]. Paris-Presse signe lui-même ensuite un contrat avec France-Soir[122], pour rendre une quasi-fusion effective dès 1950[126]. Le conflit peut être divisé en deux phases historiques. Les Français remportent les batailles défensives de Vinh-Yen (janvier 1951), au cours de laquelle sont utilisés des bombardements au napalm, et de Dong-Trieu (mars 1951), puis de Lattre cherche à isoler du reste du pays la région la plus prospère, le delta du fleuve Rouge. La semaine suivante, il « insiste sur le caractère irrésistible et irréversible d’un processus » dont les socialistes anglais et français, alors au pouvoir, doivent selon lui faciliter le déroulement, de manière pacifique[47], et son influence déteint sur les socialistes français, ce qui inquiète l’Ambassadeur de France à Bruxelles, Raymond Brugère[47], ce dernier affirmant même que Victor Larock, le directeur du quotidien, lui aurait donné des instructions ne plus laisser passer d’informations[47]. Participent à la conférence de Genève la France, les États-Unis, l'Union soviétique, la Grande-Bretagne, la Chine, le Laos, le Cambodge, le Viêt Namdu Sud et la République démocratique du Viêt Nam – ou « Viêt Nam du Nord » –, dont la délégation est dirigée par Pham Van Dong. Les Français se préoccupent d'ailleurs de contrer la propagande du Viêt-minh, et envoient sur place des officiers spécialisés dans la stratégie révolutionnaire et la contre-propagande, comme le colonel Lacheroy. Le projet émerge dès 1948[74], sous la houlette de Paul Cheminais, PDG de la Société d'études économiques et sociales[74], des articles mentionnant en 1950 qu'il pourrait utiliser le nom de l'ancêtre du Monde jusqu'en 1944, Le Temps dont plusieurs ex-dirigeants sont sollicités, leurs noms apparaissant dans la presse. Un photographe à contre-emploi" par Stéphane Dubreuil, article dans la revue, Nécrologie dans Le Monde du 25 avril 1967. Mal vue par certains généraux[64] puis par le Viet Minh, qui finit par refuser d'accréditer un correspondant[64], l'AFP n'a droit qu'à quelques communiqués, parfois à survoler des champs de guerre[64]. Vus de la métropole française, les faits rapportés sont souvent tributaires des censures, pressions et intimidations vécues par les médias, au sein desquels une propagande officielle très optimiste tranche avec l'opposition brutale manifestée dans la rue à partir de 1950 par le PCF et les syndicats, opposés à la guerre, tandis que le MRP, seul parti qui la soutient inconditionnellement, laminé dans les urnes dès 195… is not listed for sale!. About this Item: Alphascript Publishing. : une histoire de l'Agence France-Presse (1944-1990)" par Bernard Ullmann, Jean Huteau 1991, "L’AFP, une entreprise unique, des origines à l’histoire de son statut d’exception, 1832-2015" par Jade Azzoug-Montane, Thèse de doctorat de l'Université Paris-Saclay préparée à l’Université de Versailles, Saint-Quentin-En-Yvelines, "Le monde en direct : De Charles-Louis Havas à l'AFP, deux siècles d'histoire" par Xavier Baron, aux éditions La Découverte, 2020, "L'Agence France-Presse en guerre d'Algérie" par Barbara Vignaux, dans la revue d'histoire. Le premier a lieu dans les derniers jours de 1949[60], quand l'armée chinoise parvient à la frontière sino- vietnamienne, amenant les Américains à débarquer des armes à Saïgon en mars 1950. Everyday low prices and free delivery on eligible orders. Parmi les autres revendications qui motivent par la suite cette grève, étendue à la plupart des ports français, se mèlent des exigences salariales comme le slogan "nos trois mille francs"[174] et des mots d'ordre à la fois pacifistes et anti-impérialistes[174]. Amiral français... Gustave Borgnis-Desbordes. Dès lors, la France fait en Indochine une guerre avec les dollars américains et les soldats des troupes françaises et coloniales. Le PCF dénonça les tortures commises par les troupes françaises. Ils vont influencer les journalistes, qui écrivent contre la Guerre d'Indochine, malgré les pressions de l'armée, crééent de nouveaux journaux ou inventent des statuts protégeant l'indépendance des titres existants. Au RPF, qui voit peu à peu affluer les partisans de la guerre, le leader De Gaulle a exclu tout meeting sur le sujet[29] et salué « avec soulagement et quasi-gratitude une fin scellée »[29] en 1954-1955 par Pierre Mendès France. Le tirage augmente rapidement, la maquette offrant une large place à la photographie[99]. Le livre s'ouvre sur un tableau du pays à l'époque coloniale. Mais au Nord, La Voix du Vietnam émet déjà clandestinement depuis septembre 1945 pour le Viet Minh, les Français l'accusant d'avoir récupéré son matériel auprès des japonais[44]. Participent à la conférence de Genève la France, les États-Unis, l'Union soviétique, la Grande-Bretagne, l… La presse communiste s'aprovisionne alors auprès de l'Union française de l'information qui sert 20 quotidiens et 91 hebdomadaires, mais dont la crédibilité vient d'être affaiblie par le soutien public du PCF aux purges staliniennes de la fin 1949, via la censure d'une déclaration du bulgare Traïcho Kostov soulignant que ses aveux ont été extorqués[145] ou même de la couverture d'un match décisif pour la qualification française pour la Coupe du Monde de football 1950 au Brésil, au motif que l'adversaire est la Yougoslavie du Maréchal Tito. Jean Daniel et d'autres de L'Express négocient leur fusion avec France-Observateur[99], qui le 12 novembre 1964 se rebaptise Nouvel Observateur, pour un tirage revenu à 50 000 exemplaires[99], sauvé par le financier, Claude Perdriel[99]. En octobre 1950, un Français sur 5 reste « sans opinion »[60] et c'est le cas de 3 sur 10 en février 1954[60]. Mais ses choix déplurent au nouveau gouvernement — notamment les facilités accordées aux Japonais — et il fut remplacé par l'amiral Jean Decoux. Certains journalistes s'indignent, les anglo-saxons en particulier[52], que le commandement militaire y mène « contre eux une guerre plus efficace que contre le Vietminh »[52],[51]. Tout était désormais à l'envers et je n'y comprenais plus rien… », « ne jamais lire les nouvelles d'Indochine dans leurs journaux habituels », « un véritable et profond esprit d'attachement à l'Empire », « des ivrognes paresseux et brutaux, préoccupés surtout de bagarres et de coucheries », Une autre source donne les estimations suivantes. Vus de la métropole française, les faits rapportés sont souvent tributaires des censures, pressions et intimidations vécues par les médias, au sein desquels une propagande officielle très optimiste tranche avec l'opposition brutale manifestée dans la rue à partir de 1950 par le PCF et les syndicats, opposés à la guerre, tandis que le MRP, seul parti qui la soutient inconditionnellement, laminé dans les urnes dès 1951, est confronté aussi bien au scepticisme d'une partie importante de ses sympathisants qu'au départ de quelques élus prestigieux. Dès 1947, malgré les offensives du général Valluy, des régions entières passent sous le contrôle d'Hô Chi Minh. » [74] puis claque la porte en décembre 1947[74]. Caption : Guerre d'Indochine 1947-1954. Si le Gouvernement provisoire de la République française ne tarda pas à envoyer un Corps expéditionnaire (automne 1945) afin de reprendre en main son territoire, la situation se mua rapidement, après novembre 1946, en guerre ouverte entre forces du Việt Minh et Français[16]. Les Vietnamiens ont un délai pour choisir entre le Sud et le Nord. iii (enseignements de la guerre d'indochine. Tout était désormais à l'envers et je n'y comprenais plus rien… »[170]. complete, no rips! Et quand Charles Tillon est écarté de son ministère en janvier 1947, Maurice Thorez intime aux parlementaires du PCF d'aplaudir la déclaration du Président du conseil qui rend hommage aux militaires responsables de ce bombardement. Certains otages, comme l'administrateur colonial René Moreau capturé en 1946, sont gardés prisonniers durant huit ans. Dès 1953, le général Catroux, reconnait que « la France, dans de très larges couches de sa population, subit la guerre beaucoup plus qu'elle ne la vit »[171]. Près deux-tiers des Français sont opposés à la Guerre lors des dernières années alors qu'elle était soutenue par près de 60% d'entre eux à ses débuts en 1946. En dépit de l'héroïsme dont font preuve le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient et l’Armée nationale vietnamienne, la bataille de Diên Biên Phu est perdue en 57 jours. Les images de cercueils de soldats tombés au front ayant été utilisées par le PCF contre la Guerre, l'armée française a rapidement recruté des « volontaires Indochinois » et dans les colonies d'Afrique: si 88 % des pertes humaines sont originaires de métropole en 1946 ce n'est plus que 17 % en 1952 contre 52 % de « volontaires » indochinois. Port de la côte méridionale du Viêt Nam, sur la... Ville du nord du Viêt Nam, chef-lieu de province, à 30 km de la... Bataille décisive de la guerre d'Indochine qui mit aux prises... État d'Europe occidentale baigné à l'ouest par l'océan Atlantique et au... Conférence qui aboutit à un accord de cessez-le-feu en Indochine, et à... Capitale du Viêt Nam, sur le fleuve Rouge (Sông Koi)... Ensemble des colonies et protectorats français de la péninsule indochinoise. André Denis, député de la Dordogne et ex-rédacteur en chef du journal catholique de Limoges, La Liberté du Centre, dirigé par Robert Schmidt, avait plaidé dès 1949 pour des négociations dans son journal, La Gazette du Périgord[153] .En 1950 se manifeste pour la première fois, au sein de ce parti un courant d'opposition important à la guerre[153], d'autant que le syndicat CFTC, traditionnellement proche du MRP, prend lui aussi ses distances avec la politique indochinoise[153]. Quatre mois plus tard l'autorité française est rétablie au protectorat du Cambodge et dans la colonie de Cochinchine (Sud du Viêt Nam actuel). Les accords de Genève (21 juillet 1954). Parmi eux Les Dockers de Georges Bauquier, et son inscription Pas un bateau pour l'Indochine et La Riposte, vaste fresque épique de 2,20 × 3 mètres, peinte en 1950 par Boris Taslitzky, probablement inspirée d'articles de presse[182], qui représente les dockers de Port-de-Bouc, repoussant les assauts des CRS et des chiens policiers, avec une Marianne brandissant le drapeau républicain. », « Détruire le Vietnam c'est détruire la France », « jamais ses relations avec les chefs militaires français ne furent aisées », « œuvre de propagande pour soutenir le moral du lecteur français », « sacrifie sans compter ses hommes et ses milliards », « dès le danger communiste passé, il faudra, de toute façon, que la France s'en aille », C'est le seul capable de rafraîchir son contenu sept fois par jour, par sept éditions tout au long de la journée, « son discrédit par les critiques internes et externes qui lui furent adressées », « nombre de syndicalistes, catholiques et intellectuels », « réconciliant que sur la réduction des crédits militaires », « voit sa survie outre-mer dans la dissociation claire entre colonisation et christianisation », « avec soulagement et quasi-gratitude une fin scellée », « critiquent systématiquement tout ce qui se fait en Indochine », « « des Allemands, anciens soldats de l’Afrika-Korps de Rommel, faits prisonniers en Afrique », « insiste sur le caractère irrésistible et irréversible d’un processus », « fédérée par l'arbitrage et le ciment de la civilisation française, cesserait d'exister le jour même où elle viendrait à l'indépendance », « jeta toutes sa force militante dans une bataille contre la sale guerre avec des arrière-pensées très franco-françaises », « signé les instructions aux troupes françaises », « Il arrive justement où tu ne peux plus supporter le travail qu'on te fait exécuter… Le drapeau rouge, nos adversaires — les « Viet » comme ils disaient à l'armée — l'arboraient fièrement en nous donnant l'assaut ! Find the perfect Guerre D Indochine stock photos and editorial news pictures from Getty Images. Le général de Lattre de Tassigny est envoyé en Indochine pour redresser la situation mais doit immédiatement faire face à des offensives Việt Minh. Malgré l'aide américaine, la F… Il a ses entrées chez l'état-major du corps expéditionnaire et l'empereur Bảo Đại. À ce moment-là, les conditions militaires se sont aggravées pour l'armée française, dont les effectifs sont désormais nettement inférieurs à ceux du Viêt-minh, qui domine une grande moitié nord du pays, à l'exception de Hanoi et de Haiphong, et est solidement infiltré dans le delta du fleuve Rouge où il contrôle environ 5 000 villages sur 7 000. La mise en forme de cette section ne suit pas les recommandations concernant la, L'échec des accords : la scission en deux États, À l'issue du conflit mondial : 8 ans de conflit armé en Indochine, Décision politique (mars 1945 - septembre 1945), Octobre 1945 : Leclerc et d'Argenlieu sont à Saïgon, En juillet 1946, Leclerc rentre en France, Rupture politique et militaire (novembre - décembre 1946), Une guérilla sanglante, sans possibilité de faire marche arrière, Demande infructueuse d'un soutien américain à la décolonisation (Nord), Le tournant de 1949 : la Chine s'implique pour soutenir le Nord, La création de l'État du Viêt Nam par la France au Sud, Un changement majeur en Chine devenue communiste, A compter de 1950 : l'enlisement à grande échelle, L'aide des États-Unis à la France ne suffit pas, La guerre d'Indochine vue de la métropole française, Deux généraux portés sur la communication, De nouveaux statuts pour l'AFP et Le Monde, Naissance des hebdos d'actualité L'Obs et L'Express, Difficultés de L'Aurore et Paris-Presse, virage de Paris-Match, La presse communiste perd son lectorat populaire, L'Église de France et d'Indochine divisée, Le PCF très engagé à partir de la fin 1949, L'opposition à la guerre dans les entreprises, Les cinéastes, peintres, écrivains et la censure, Les actes d'opposition de civils à la guerre, Otages du Việt Minh et camps de rééducation, Détail des forces françaises en Indochine, L'amiral Thierry d'Argenlieu a pesé lui-même chaque mot, « défense de l’Occident sur le Rhin et le, « lobby, militaire, civil et financier en faveur d'un renforcement de l'effort de guerre », « l'indifférence engendra l'acquiescement à l'inévitable », « la métropole traite le corps expéditionnaire comme une immense Légion étrangère », « la France reconnaît la République du Viêt Nam comme un État libre ayant son gouvernement, son Parlement, son armée et ses finances », « comme des plénipotentiaires importants », « se gagnera d'abord avec le soutien de l'opinion publique », « d'âpres marchandages ont lieu dans le bureau des censeurs », « contre eux une guerre plus efficace que contre le Vietminh », « confirme la valeur de ces troupes et l'autorité de ses chefs », « un tournant dans la guerre d’Indochine », « verrouille tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une contestation de la politique française », « votre directeur général prendra sur lui d'assumer la responsabilité de ce pour quoi vous étiez dénoncés par un pouvoir excessif », « chargée d'étudier les réformes de l'AFP et de préparer un projet de statut », « prônant l'autonomie de l'Indochine et montrent l'impossibilité de la reconquête », « Vous avez un clairon qui ne sonne que les défaites! Syndicalisme, journal de la CFTC, condamne les violences du PCF et de la CGT contre la « sale guerre » au début de 1950, mais réclame aussi un règlement négocié[154],[153]? — Yves Gras, Histoire de la guerre d’Indochine p. 489, Plon, Paris, 1979. En octobre 1950, le Việt Minh lance l'offensive dans le Nord-Est du Vietnam ; c'est la terrible défaite française de la route coloniale no 4 (RC 4) dans les calcaires de Dong Khé, où l'armée française perd 7 000 hommes, tués, disparus et prisonniers, et une énorme quantité de matériel. Parmi ses grands reporters, le grand résistant, Joël Le Tac, ex-capitaine de l'armée en Indochine avant d'intégrer en janvier 1952 le bataillon français de l'ONU, combattant dans les batailles de Kumwha, du triangle de Fer et de T Bone de la Guerre de Corée. Un conflit larvé se poursuit avec le gouvernement indépendantiste vietnamien, tandis qu’une solution diplomatique est recherchée en vain (conférence de Fontainebleau). FNG for La Guerre d'Indochine? Carlise Barracks, Pennsylvania. Le 23 novembre 1946, l’armée française fait feu sur les indépendantistes à Haïphong suite à l’assassinat d’une vingtaine de français. Il connaît aussi tous les protagonistes, des plus illustres aux plus obscurs, non de … Dotée de deux aérodromes, cette ancienne base aérienne utilisée par les Japonais durant la Seconde Guerre mondiale compte rapidement 11 000 hommes puis 15 000 après que des renforts y sont parachutés, mais il apparaît que son ravitaillement est aléatoire : les terrains d'aviation sont à découvert, alors que les forces du Viêt-minh, elles, peuvent avancer la nuit masquées par les forêts environnantes. Selon Alain Ruscio, seuls quelques dizaines de milliers de Français ont milité pour l'Indochine française, dont 7 à 8 000 via l'Association des anciens du CEFEO. La « reconquête coloniale » sortit des objectifs politiques. Bots : bing. De septembre 1945 au cessez-le-feu en juillet 1954, 488 560 hommes et femmes débarquèrent en Indochine[201] : Maurice Vaïsse donnent les effectifs suivants en juin 1954[202] : L'ouvrage Guerre d'Indochine estime le nombre de tués et disparus, hors Indochinois, à 47 674 hommes répartis comme suit[203] : Jacques Dalloz[204], annonce un total des pertes du CEFEO égal à 37 800 réparties comme suit : Une autre source donne les estimations suivantes[réf. Rares aussi sont les films de fiction, à part la La 317e Section et Diên Biên Phu, de Pierre Schoendoerffer et les deux tournés sur place avant la visite en 1993 de François Mitterrand : L'Amant de Jean-Jacques Annaud et Indochine de Régis Wargnier[187]. Ensuite, le Việt Minh conserve les captifs dans des camps en Haute région. Selon les rapports officiels, 288 Français et 1 373 légionnaires ont déserté au cours de la guerre pour des raisons idéologiques, certains rejoignant le Viêt-minh. La part des Français qui reconnaissent « ne jamais lire les nouvelles d'Indochine dans leurs journaux habituels » est cependant variable en fonction du temps, passant de 30% en 1947 à 20% en 1950 pour remonter à 30% en 1954, à la fin de la guerre[29]. La difficulté de l'opinion à se faire une opinion sur la guerre d'Indochine est importante. La France doit agir vite pour réaffirmer sa présence. Maréchal de France... Pierre Mendès France. "Vietnam War Diplomacy: Reflections of a Former Iron Curtain Official" (PDF). Paris Match, fondé en 1949 par Philippe Boegner et Paul Gordeaux, qui permet à l'industriel Jean Prouvost de revenir dans la presse[100], apporte à la couverture de la guerre des reportages photos riches et nombreux. Dès le 20 décembre 1946, Grégoire Koulischer, son chroniqueur de politique étrangère titre « Vers l’indépendance des empires coloniaux »[47]. Le 9 décembre 1945, d'Argenlieu y fait une allocution de 50 minutes, sous des applaudissements mis en scène dans la rue tandis que sont embauchés des reporters liés à l'armée, comme Brigitte Friang, cofondatrice du RPF en 1947, attachée de presse d'André Malraux et Jacques Chancel, qui a fini son service militaire en Indochine, où son oncle l'a confié à William Bazé, grand propriétaire terrien[41],[42]. Most of these materials date from 1955-1962… Rapatriés-Vietnam Le site des Rapatriés français d’Indochine; The Vietnam Center and Archive The Vietnam Center and Archive collects and preserves the documentary record of the Vietnam War, and supports and encourages research and education regarding all aspects of the American Vietnam Experience. Francis Latour, article de la revue, "La République et son armée face au péril subversif: guerre et action psychologiques en France, 1945-1960" par Paul Villatoux et Marie-Catherine Villatoux, aux Editiond Indes savantes, 2005, "Une vie pour la Chine. Visite du Directeur exécutif de l'UNICEF au Viet-Nâm. Par la suite, subissant la concurrence des nouveaux hebdomadaires, sa diffusion sera divisée par trois en seize ans, passant de 1 800 000 exemplaires en 1958 à 550 000 en 1975[110]. 15mn d'Histoire : une collection numérique de textes courts pour apprendre et comprendre l'Histoire en 15 minutes ! Date : 10/01/1955 Country/Region : INDO-CHINA. AbeBooks.com: Indochine, Guerre d'Indochine 1946-1954: Photographie,Vintage silver print.